Singulier et pluriel |
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portefaix \pɔʁ.tə.fɛ\ |
portefaix \pɔʁ.tə.fɛ\ masculin
Je vais dormir comme un portefaix qui a fait une excellente journée.— (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
Un portefaix transportait, posé sur sa tête, un gros ballot de paille sèche.— (Notre œil…, Le Matin, 24 avril 1926, page 2, colonne 1)
Le fleuve aidait à les porter ensuite jusqu'à Bordeaux : une aquatinte de Louis Burgade, vers 1830, nous montre un portefaix qui décharge une gabarre venue de Langon et empile du faissonnat face au quai Louis XVIII.— (Jacques Sargos, Histoire de la forêt landaise: du désert à l'âge d'or, éd. L'Horizon chimérique, 1997, page 148)
Doués d’une force prodigieuse, les gens employés à ce métier de portefaix mettent sur leur dos, les sacs et les meubles les plus lourds : c’est leur front seul, ceint d’une corde plate, qui soutient tout le poids du fardeau. On les voit ainsi traverser la ville, chargés d’un piano ou d’une armoire à glace.— (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
à celui-là il n’eût pas toléré qu’on adressât une invitation, et se serait plutôt battu comme un portefaix avec une reine, la qualité de ce qui lui faisait obstacle ne comptant plus pour lui— (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, Gallimard, Paris, 1921, page 73. → lire en ligne)