Singulier | Pluriel |
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porteur d’eau | porteurs d’eau |
\pɔʁ.tœʁ d‿o\ |
porteur d’eau \pɔʁ.tœʁ d‿o\ masculin (pour une femme, on dit : porteuse d’eau)
En temps normal, les régiments zoulous, les iButho, étaient constitués par classes d’âge. Mais compte tenu de son inexpérience, Abraham eut droit à un traitement particulier. Il fut versé dans une unité de très jeunes gens, se retrouvant en compagnie de garçons d’à peine treize ans qui n’avaient jamais combattu – des amabutu – voire de simples izinDibi, des porteurs d’eau. Mais cette ultime humiliation était un mal nécessaire, et il savait qu’il devait d’abord faire ses preuves. C’était un passage obligé pour lui, comme celui de la première bataille, et toute contestation était exclue, un ordre draconien régnant sur les impi zoulous, et la soumission absolue à leurs chefs – les isinDuna – étant la règle.— (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
Tout aussi fondamentale est la différence cinéphilique qu’il discerne entre la course en peloton genre la Règle du jeu, avec sa stratification en classes, les maîtres face aux valets, que l’on appelle aussi porteurs d’eau ou gregarii et la course dans les cols.— (Libération, Edouard Waintrop, « "Cinégénie de la bicyclette", un ouvrage concocté par un peloton de trois cinéphiles », 8 janvier 1996 → lire en ligne)