potée d’étain

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Étymologie

De potée, contenu d’un pot et de étain.

Locution nominale

potée d’étain \pɔ.te d‿e.tɛ̃\ féminin

De la potée d’étain.
  1. (Désuet) Oxyde d’étain (SnO2) utilisé pour le polissage des métaux et du verre. On l’utilise aussi dans l’émaillage pour donner de l'émail blanc.
    • On appelle potée d’étain de l’étain calciné, & réduit en poudre griſâtre . Cette potée ſert à donner le dernier poli aux ouvrages de fer, d’acier ou de fonte, qui demandent un grand éclat : auſſi font-ce les armuriers, fourbiſſeurs, couteliers, faiſeurs de miroirs cilindre(sic) & cônes de fonte & d’acier qui en consomment le plus. — (Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire portatif de commerce tome 2, Éd. A. Bouillon, 1770)
    • On donne le nom de potée d’étain ou encore de cendre d’étain à une poudre blanc jaunâtre formée, en majeure partie, de bioxyde d’étain. Elle prend naissance lorsqu’on fait fondre de l’étain en présence de l’air. — (Jean Escard , Les matières abrasives industrielles, Éd. Ch. Béranger, 1910)
    • Une fois cuit, on le concassait et broyait à l’eau, sous des meules, puis on en faisait une espèce de bouillie minérale (potée d’étain), dans laquelle on plongeait l’objet à l’état de biscuit(note : de porcelaine) ; l’émail y adhérait aussitôt et ne tardait pas à s’y sécher, débarrassé de l’eau qu’il contenait, tant par l’évaporation que par absorption de l’humidité par le biscuit lui-même. — (Oscar-Edmond Ris-Paquot, Faïences, porcelaines et biscuits, Éd. Laurens)

Traductions

Voir aussi