pot-au-feu

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Français

Étymologie

(Siècle à préciser) → voir pot, au et feu.

Nom commun

Invariable
pot-au-feu
\pɔ.t‿o.fø\
Un pot-au-feu. (1)

pot-au-feu \pɔ.t‿o.fø\ masculin invariable

  1. Plat traditionnel de la cuisine française, composé de viande de bœuf cuisant dans un bouillon aromatisé par des légumes et un bouquet garni.
    • Sur une table un couvert mis, à l’âtre un pot-au-feu bouillant, et près d’un coucou sonnant la demie une huche ouverte. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
    • Il passait, quoique gagnant infiniment d’argent, pour un avare déterminé. Nul n’a jamais connu le goût ou la couleur de son pot-au-feu. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 49)
    • Quand elle s’asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d’un air enchanté : « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela », elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges au milieu d’une forêt de féerie. — (Guy de Maupassant, La parure, 1884)
    • Elle en aura fait, non pas de ces petites poupées gentilles qui savent charlestonner, pianoter, se servir avec art de la poudre de riz et du rouge, mais sont incapables de faire un pot-au-feu réussi. — (La Réforme sociale, volume 88, 1928, page 315)
    • Les viandes en sauce – et même ils se méfièrent longtemps des pot-au-feu – ne les attiraient pas ; ils gardaient un souvenir trop net des bouts de gras nageant entre trois ronds de carottes, dans l’intime voisinage d’un petit suisse affaissé et d’une cuillerée de confiture gélatineuse. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 58)
    • Un bon pot-au-feu « sourit » : l’eau, une fois portée à ébullition, doit se contenter de frémir, bouillotter, jamais bouillir. — (Jean-Pierre Coffe, SOS Cuisine, Paris, Éditions Stock, 2006)
  2. (Par extension) Viande avec laquelle on prépare ce mets.
    • Acheter un pot-au-feu de trois livres.
    • Déjà, on devenait impoli chez le boulanger. Puis, un matin que la vieille servante rapportait un pot-au-feu, elle pleura, elle dit que le boucher lui passait les bas morceaux. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre X)
  3. (Par extension) Récipient dans lequel on fait cuire ce mets.
    • En fonte, en terre, en grès, en porcelaine, en aluminium, en étain, que de marmites, de poêles, de pot-au-feu, de fait-tout, de cassolettes, de soupières, de plats, de timbales, de passoires, de hachoirs, de moulins, de moules, de mortiers ! — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 107)
  4. (Argot) Prostituée qui assure la subsistance de son souteneur.

Variantes orthographiques

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \pɔt‿o fø\ rime avec les mots qui finissent en \fø\.
  • France (Lyon) : écouter « pot-au-feu  »
  • France (Île-de-France) : écouter « pot-au-feu  »
  • France : écouter « pot-au-feu  »
  • Paris (France) : écouter « pot-au-feu  »

Voir aussi

Adjectif

pot-au-feu \pɔ.t‿o fø\ masculin et féminin identiques

  1. (Familier) Qualifie une personne qui ne se plaît que dans son ménage et qui s’y confine.

Références