prêtraille \pʁɛt.ʁaj\ féminin singulier
Cette indigne et occulte cabale, qui est sans doute le premier mobile de l’imbécillité populaire, aurait dû être prévue. La moinaille et la prêtraille ont été les moteurs des émeutes de Madrid en 1765.— (« Lettre à Madame d’Épinay », de Naples, le 27 mai 1775, en recueil dans la Correspondance inédite de l'Abbé Ferdinand Galiani, tome 2, Paris : chez Treuttel & Würst, 1818, page 347)
.– Quand je mourrai, mon échanson,— (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte II, scène 6)
Porte mon cœur à ma maîtresse ;
Qu’elle envoie au diable la messe,
La prêtraille et les oraisons.
Le misérable a dit à ces pauvres enfants de tâcher de découvrir quelles sont nos intentions ; en leur rappelant que vous aviez trouvé le moyen de cerner mon oncle par la prêtraille, il leur a dit que vous seul étiez capable de me diriger, car il me prend heureusement pour un sabreur.— (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, 1843)
Ce bonhomme, un terrible monsieur avec sa mine douce et grasse, trempait maintenant dans tous les tripotages de la prêtraille.— (Émile Zola, Nana, 1881)
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