privilégiairement

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Étymologie

Mot dérivé de privilégiaire, avec le suffixe -ment.

Adverbe

Invariable
privilégiairement
\pʁi.vi.le.ʒjɛʁ.mɑ̃\

privilégiairement \pʁi.vi.le.ʒjɛʁ.mɑ̃\ invariable

  1. (Extrêmement rare) D'une manière privilégiaire ; par ou avec privilège.
    • Des hommes déguisés en ouvriers , car des sans-culottes ne sont point capables dettes horreurs , étaient à la porte d'un boulangerie et, quoiqu'il y eût beaucoup de monde assemblé déjà, ils prétendirent en avoir les premiers ; un commissaire de police qui s'y transporta, au lieu de réprimer ces scandaleuses prétentions, leur en fit donner privilégiairement. — (Journal des débats et de la correspondance de la Société des Jacobins, no 523, 8e jour du 2e mois de l'an II, p. 3)
    • , afin de mesurer ses opérations sur ses moyens, l'emprunteur hypothèquera, privilégiairement à toute autre créance, tout, ou telle partie de son domaine, dont la valeur sera d’un tiers en sus de la somme due. — (Des colonies modernes sous la zone torride, et particulièrement de celle de Saint-Domingue, par Jean Barré de Saint-Venant, Paris : chez Brochot père, 1802, p. 486)
    • Ces ouvrages, les seuls dignes de la méditation d'un penseur, sont privilégiairement aussi les seuls dont on puisse extraire quelque heureux topique applicable à nos maux. — (Souvenirs d'un homme de cour ou, Mémoires d'un ancien page, écrits en 1788, anonyme, tome 1, Paris : chez Dentu, an XIV (1805), p. 104)
    • Et en effet, Messieurs, aussitôt que la révolution de juillet se manifesta généralement nous entrâmes dans toutes les ivresses de patriotisme et de liberté, et nous nous livrâmes à toutes les joies d'un triomphe qui renversait pour toujours l'absolutisme et ses tendances, qui promettait la véritable souveraineté du peuple par l'action de collèges électoraux ne devant plus être privilégiairement composés, qui ne seraient plus aristocratiques et dans lesquels la grande majorité nationale viendrait apporter son vote. — (Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Lettre aux contribuables non électeurs, Paris : chez Desloges, 1846, p. 6)

Traductions

Références