Locution composée de procureur et de général
Singulier | Pluriel |
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procureur général \pʁɔ.ky.ʁœʁ ʒe.ne.ʁal\ |
procureurs généraux \pʁɔ.ky.ʁœʁ ʒe.ne.ʁo\ |
procureur général \pʁɔ.ky.ʁœʁ ʒe.ne.ʁal\ masculin (pour une femme, on dit : procureure générale)
Le Canada et le Québec ont chacun leur procureur général.
Un plaignant ne peut « retirer » sa plainte. Une fois le processus amorcé, la décision appartient en bout de ligne au Procureur général du Québec qui représente la Reine, seule gardienne de l’ordre public.— (Cyberpresse, 25 janvier 2007)
Le procureur général israélien, Menachem Mazuz, devra décider de la mise en inculpation éventuelle du président.— (Le Devoir, 16 octobre 2006)
En 1983, procureur général du Soudan, il approuve l’instauration de la charia. Ministre de la Justice, il la fait appliquer.— (L'actualité, 15 juin 2006)
La Cour supérieure vient d’autoriser un groupe de riverains de la rivière La Lièvre, dans l’Outaouais, à poursuivre en recours collectif le Procureur général du Québec, au nom du gouvernement et de ses organismes, pour l'érosion entraînée par l’opération du barrage qui retient les eaux du réservoir de Rapide-des-Cèdres, à Notre-Dame-du-Laus.— (Le Devoir, 11 janvier 2007) (Le Devoir aurait dû vérifier ses informations car ce village n’est pas en Outaouais mais dans les Hautes-Laurentides)
Je parlais à la bonne franquette, moi ! je parlais à M. de Grandville ; mais si le procureur général est là, je reprends mes cartes et je poitrine.— (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
Il n’était point homme à se laisser intimider par ces façons, qui semblent n’avoir d’autre objet que de blesser et d’accabler ; et d’ailleurs il avait vu bien d’autres procureurs généraux : ceux de l’Empire, ceux de la Restauration, ceux de Louis-Philippe, ceux de la République de 1848, ceux du second Empire. Il en connaissait toutes les variétés : l’autoritaire, le dévot, le grave, le libéral, le souple.— (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
Il suffit de rappeler qu'en 1629, un arrêt, provoqué par le procureur-général, interdit aux moines d'infliger aux leurs la prison perpétuelle, l’In pace, etc. Ces cruautés continuèrent, .— (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, page XXIII)