propriétairesse

(1477) Dérivé de propriétaire, avec le suffixe -esse.

• (XVII^e siècle) S’il faut dire, en parlant d’une femme, Poëte, ou Poëteſſe ; Philoſophe, ou Philoſopheſſe ; proprietaire, ou propriétaireſſe ; dépoſitaire, ou dépoſitaireſſe. — (Gilles Ménage, Observations sur la langue françoise, Claude Barbin, 1676)

  S’il faut dire, en parlant d’une femme, poète, ou poétesse ; philosophe, ou philosophesse ; propriétaire, ou propriétairesse ; dépositaire, ou dépositairesse.

propriétairesse \pʁɔ.pʁi.je.tɛ.ʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : propriétaire)

1. (Droit de propriété) (Vieilli) Femme propriétaire.
   • C’est un accident de même nature qui a frappé dernièrement M. Gauthier de Rigny, par la main d’une des plus riches propriétairesses de Belgique. — (Charles Philipon, La Caricature, Aubert, Paris, 1835, page 1949)
   • mais le Parlement de Bordeaux, dont la Soule dépend à l’époque de Bela, casse les exécutions faites, en vertu de telles dettes, sur les héritiers statutaires des femmes propriétairesses — (Anne Zink, L’héritier de la maison : géographie coutumière du Sud-Ouest de la France sous l’Ancien Régime, École des hautes études en sciences sociales, Paris, 1993, page 93)

• propriétaresse

• La prononciation \pʁɔ.pʁi.je.tɛ.ʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• France (Paris) : écouter « propriétairesse  »

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• « proprietaire », dans Edmond Huguet, Dictionnaire de la langue française du seizième siècle, 1925-1967, p. 224, tome VI → consulter cet ouvrage
• « proprieteresse », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4^e édition → consulter cet ouvrage
• « proprius », dans le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), volume 9, page 459, 1922-2002 → consulter cet ouvrage