Singulier | Pluriel | |
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Masculin | prostitueur \pʁɔs.ti.ty.œʁ\
|
prostitueurs \pʁɔs.ti.ty.œʁ\ |
Féminin | prostitueuse \pʁɔs.ti.ty.øz\ |
prostitueuses \pʁɔs.ti.ty.øz\ |
prostitueur \pʁɔs.ti.ty.œʁ\ masculin
Pour nous, n’est envisageable qu’une politique ambitieuse de lutte contre le sexisme, contre les violences et pour l’égalité, qui cesse de réprimer les personnes prostituées, lutte réellement contre toutes les formes de proxénétisme, et responsabilise, sur le modèle suédois, les clients prostitueurs en posant un principe fort.— (Claudine Legardinier, « Madame Parité commence fort en renvoyant les femmes… au bordel ! », L’Humanité, 25 mars 2010)
Créer un Observatoire national sur les violences faites aux femmes et voter une loi visant à abolir le système prostitueur.— (« Convention “égalité réelle” du PS : les principales propositions », LesÉchos.fr, 8 décembre 2010)
En payant pour obtenir un rapport sexuel, le client prostitueur impose sa volonté au mépris de l’autre et de son désir.— (« Une pétition pour abolir la prostitution en France », L’Express.fr, 25 octobre 2011)
Singulier | Pluriel |
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prostitueur | prostitueurs |
\pʁɔs.ti.ty.œʁ\ |
prostitueur \pʁɔs.ti.ty.œʁ\ masculin (pour une femme, on dit : prostitueuse)
Les prostitueurs, les courtisanes, il y en a maintenant, je crois, plus que de mouches au plus fort de l’été.— (Théatre de Plaute, traduction de J. Naudet, tome 9, 1838)
Des maris débauchés ; des marchands d’esclaves ; des prostitueurs et des prostitueuses : N’est-ce pas là le spectacle le plus corrupteur qu’on puisse donner à un peuple ?— (Jacques-François Denis, Histoire des théories et des idées morales dans l’Antiquité, tome 1, 1856)
Prise par des pirates, elle a été livrée à un prostitueur ; mais à mesure que des hommes approchaient d’elle, elle obtenait d’eux de l’épargner.— (Pierre Saintyves, Les saints, successeurs des dieux : essais de mythologie chrétienne, 1907)
Il n’y a de prostituées que là où existent des « prostitueurs » et des proxénètes.— (Bruno Jaffré, Burkina Faso, les années Sankara, 1989)
Traité tour à tour de « pourceau », de « viandard », de « reptile du bord de trottoir », de « pervers », de « prostitueur » ou « d’esclavagiste pépère » : le chœur des grenouilles sexophobes n’a pas de mots assez durs pour le qualifier.— (« Affaire Ribery : Défense du client d’une prostituée “mineure” », LeMonde.fr, 23 aout 2010)
La loi ne tue pas, ce sont les prostitueurs qui tuent ! L’abolitionnisme n’a jamais tué personne. Et je rajoute que cette loi n’est absolument pas transphobe.— (Florence Jacquet, « Florence Jacquet : « Soyons révolutionnaires, soyons abolitionnistes » (3/3) », dans Prostitution et Société, 7 juin 2022 . Consulté le 6 novembre 2023)
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