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Monsieur Du Chemin de Traverse, pour ne pas le nommer (1), a un excellent alibi car il était avec sa maîtresse à l’heure du crime. Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler qu’il est nécessaire d’avoir des preuves avant d’accuser quelqu’un (2). Par contre je n’en dirais pas autant de son beau-frère. Inutile de vous présenter Dupont-Dessoupir (3). Je ne parlerai pas de son caractère violent, encore moins de sa duplicité (4). Si vous cherchez un coupable, le voici !— (Plaidoirie de Maître Corps-Beau)
Accumulation de 4 prétéritions numérotées de 1 à 4 et en caractères gras, dans un plaidoyer fictif humoristique.
Je crois bien qu’il en est des Provinciales comme de la plupart des anciens livres célèbres ; on les admire de confiance et on s’y amuse par prétérition.— (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d’idées, Mercure de France, 1902, éd. 1911, p. 28)
Ces quatre sources sont no 1 le besoin ; no 2 le pléonasme ; no 3 la métathèse ; no 4 l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe.— (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)