putain de ta race \py.tɛ̃ də ta ʁas\
Chuis avec Tiphaine, c'est ma meuf, tu vois, putain de ta race, j'l'ai dans l'bide, c plus fort que moi, j'la kiffe trop, elle est trop mortelle. Putain qu'est-ce qu'elle est bonne.— (Philippe Govart, Bondues sans confession: Chronique meurtrière d'un amour perdu, Villeneuve-d’Ascq : Éditions Ravet-Anceau, 2009)
Ce Jacques, putain de sa race. Tout est arrivé à cause de lui. Fallait qu'il paye !— (Chris Costantini, La note noire, Éditions Le Masque, 2009)
— Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille...— (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
Ils vont pleurer toutes les larmes de leur corps quand on sera parti. Et après, ils viendront en France pour nous manger dans la main et boire notre vin. Ils aiment autant l’Islam que j'aime les curés. Putain de leur race !— (Maurice Attia, Alger la Noire, éditions Actes Sud, 2006, p. 50)
— Moi non plus, je n'ai plus de cigarettes, dit-il.— (Tito Topin, 55 de fièvre, Paris : Gallimard (Collection Série noire), 1983, La Manufacture de Livres, 2018)
— Putain de votre race à tous, dit Louise. J'en ai dans mon bungalow au Sun, je vais les chercher. De toute façon, fallait que je m'habille.