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quand on veut, on peut \kɑ̃(t‿)ɔ̃ vø ɔ̃ pø\
On se dit souvent : il suffit de vouloir, comme si l'on pouvait commander aux événements à partir de sa volonté. Et l'on ajoute : « quand on veut, on peut ». Cet hymne à la volonté est un peu naïf et orgueilleux. Mis à la bouche d'hommes politiques, il peut se révéler totalement vide, car on ne voit pas comment il suffirait de vouloir, pour éviter le chômage par exemple, ou la pauvreté.— (Ali Benmakhlouf, Voix philosophiques, DK Editions, 2015, chap. 4)
Il faudrait savoir ! Je suis libre ou pas ? Je suis libre parce que j'ai toujours le choix, ce qui ne veut pas dire que je sois tout-puissant (« quand on veut, on peut » !)— (Gilles Vervisch, Peut-on réussir sans effort ni aucun talent ? : Les mirages du mérite, Le Passeur éditeur, 2019)
Ce discours de la victoire à tout prix porte en lui un autre discours : c'est celui qui le veut le plus qui remporte la victoire. Dit autrement : quand on veut, on peut. Or, j'ai souvent constaté l'inverse : c'est quand on peut qu'on veut. Et c'est quand quelqu'un s'aperçoit qu'il ne peut pas, qu'il ne veut plus.— (Gilles Simon, Ce sport qui rend fou : Réflexions & amour du jeu, avec la collaboration de Grégory Schneider, Éditions Flammarion, 2020)