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Le code quinaire ou code deux-parmi-cinq est un système de numération décimale binaire suivant lequel chaque chiffre décimal est représenté par un numéral binaire composé de cinq bits dont deux sont d’une variété, généralement des uns, et trois de l’autre variété, en général des zéros. Par exemple, pour une pondération de 6-3-2-1-0, les chiffres de 1 à 9 donneront les numéraux 00011, 00101, 01001, 01010, 01100, 10001, 10010, 10100, 11000 ; par exception, zéro sera codé 00110.
Le système numéral le plus progressif, et peut-être le plus fréquent dans les langues naturelles connues, est le système décimal qui a pour base le nombre dix, mais il existe aussi des systèmes autres que décimal. Ce sont : - le système quaternaire avec le nombre quatre pour base, existant, là encore, dans certaines langues indigènes de l’Amérique (comme le tshumash , cf. Beeler 1964), et dans certaines langues papoues (keva) ; - le système quinaire qui a pour base le nombre cinq, dans de nombreuses langues d’Afrique, d’Amérique, d’Australie, d’Océanie et d’Asie, telles que le mamban du groupe indonésien de l’ouest, le wolof du Sénégal, des langues soudanaises, etc. ; - le système hexanaire qui a pour base le nombre six, dans plusieurs langues africaines (balanté, bola, papel), papoues (kimaghama, kanoum, kati) et californiennes (wintou, nomlaki, patwine, maidou, cf. Beeler 1961) ; - le système vicésimal qui a pour base le nombre vingt.— (Alfred F. Majewicz, « Le Rôle du doigt et de la main », in Fanny de Sivers, éditeur, La Main et les doigts dans l’expression linguistique II : Actes de la Table Ronde Internationale du CNRS, Sèvres (France), 9–12 septembre 1980, collection Documents Eurasie 6, SELAF / Lacito (Laboratoire de langues et civilisations à tradition orale), Paris / Ivry, 1981, ISBN 2-85297-112-7, pages 193–194)
Parmi les nombreuses monnaies d’or et d’argent émises par l’atelier monétaire de Lugdunum, qui était, d’après Strabon, en pleine activité au premier siècle de notre ère, une des plus anciennes est un quinaire frappé au nom d’Antoine.— (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d'un fleuve, Plon, 1892, t. I, p. 375)