répétible

Français

(Adjectif 1) (XVIII^e siècle) Du latin petare (« réclamer »).

(Adjectif 2) (Siècle à préciser) Dérivé de répéter, avec le suffixe -ible

répétible \ʁe.pe.tibl\

(Droit) Qui peut être réclamé en retour, remboursé.
- Mais ce qui est encore plus précis pour la répétition du capital, est l’Arrêt du Parlement de Paris, raporté^[sic] au Tom. 2 du Journal du palais, page 157, qui le déclare répétible, si l’emprunteur n’a pas fait l’emploi promis en l’Acte de prêt. — (François de Cormis, Recueil de consultations sur diverses matieres, divisé en deux volumes, tome second, Montalan, Paris, 1735, page 1632)
- Bien entendu, nous ne traitons dans le présent chapitre que des régimes généraux de l’honoraire proprement dit, et non pas le problème de l’honoraire répétible, ou plus exactement de la fraction de l’honoraire qui est répétible, c’est-à-dire susceptible de faire l’objet d'une condamnation à l’encontre de la partie succombante. — (Bruno Boccara, L’honoraire de l’avocat : des faits économiques aux techniques d’évaluation, Librairies techniques (Litec), Paris, 1981, page 30)

répétible \ʁe.pe.tibl\

(Très rare) Qui peut être répété ou se répéter : variante de répétable.
- Le kairos est à la fois répétible et irrépétible, car même répétible, il demeure chaque fois unique. — (Revue philosophique de la France et de l’étranger, volume 175, Presses universitaires de France, Paris, 1985, page 224)

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (répétible)