rôdailler \ʁo.dɑ.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Toqué tantôt d’une crémière de la rue de l’Université, tantôt d’une femme de chambre de Passy, tantôt d’un trottin de la rue Royale, il rôdaillait tout le jour en quête d’aventure et travaillait de préférence la nuit, dans son petit hôtel de la rue de la Faisanderie, et le matin.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 202)
Qu'est-ce que c'est donc que ce sacré gamin qui est toujours à rôdailler aux alentours d'ici et qui regarde toute la journée par cette fenêtre ?— (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, réédition Folio, page 288)
Pour aller rôdailler sur les quais, sans éveiller l’attention du peuple de la nuit.— (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel)
À Nogent, on a trois clochards. Ils ne se montrent pas dans les rues, on ne tolérerait pas. Ils rôdaillent autour du Fort.— (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 68)