rabelaiser \ʁab.lɛ.ze\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
C’est un hommage à la nature dans ce qu’elle a de plus charmant et de plus doux, et puis cela console du pédantisme de nos hommes d’État français, qui croient tous que c’est arrivé, excepté pourtant M. Rouher, qui est intarissable de gaieté, et qui n’a qu’une idée fixe, c’est d’en avoir fini avec la gauche pour rabelaiser un peu.— (Le monde illustré, 1869, page 275)
On n’a pas arrêté de rabelaiser en Rabelaisie, on a gargantué comme des fous, on a panurgé en long et en large, on a pantagruélé partout où on pouvait.— (Philippe Muray, Exorcismes spirituels, volume 1, 1997, page 43)
Mais, faute de pouvoir pythagoriser avec Pythagore ou de rabelaiser avec Rabelais, force nous est de huckleberryser avec Huck.— (Pierre Alain Bergher, Les mystères de la Chartreuse de Parme : les arcanes de l’art, 2010, page 44)
Mais, aujourd’hui, je veux rabelaiser, rien que rabelaiser à Chinon et en Chinonais.— (André Hallays, Touraine, Anjou et Maine, 1918, page 108)
Ubu c’est l’outrance, la démesure, le tout-permis, le délire, la pulvérisation des règles et des codes, à commencer par celle de la langue, rabelaisée,— (site www.lireka.com/fr/pp/9782035859228-ubu-roi)