Singulier | Pluriel |
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racisation | racisations |
\ʁa.si.za.sjɔ̃\ |
racisation \ʁa.si.za.sjɔ̃\ féminin
Comment lire ce phénomène d’assignation identitaire, les rapports de pouvoir qui le permettent et qu’il exprime, la racisation qui en résulte ? Pour éclairer ces processus, les études postcoloniales sont fécondes.— (Rachad Antonius, « L’islam au Québec : les complexités d’un processus de racisation », Cahiers de recherche sociologique, numéro 46, septembre 2008, page 16.)
Aussi n’est-il pas inutile d’indiquer un critère simple d’embrayage du processus de racisation, sous la forme d’un énoncé de la disposition première au racisme : la précellence du principe de différence, qui suppose à la fois la secondarité et l’abaissement du principe d’universalité.— (Pierre-André Taguieff, « L’identité nationale saisie par les logiques de racisation. Aspects, figures et problèmes du racisme différentialiste », dans Mots, volume 12, numéro 1, 1986, page 105.)
Est racisé.e celle ou celui susceptible d’être assigné.e à une catégorie raciale, c’est-à-dire perçu.e comme appartenant à un groupe altérisé, distinct du groupe majoritaire (...). Le qualificatif ne désigne donc pas une qualité de l’être, mais une propriété sociale. Non pas une identité, mais une position dans la société, résultant d’un processus collectif : la racisation.— (Mélusine, « «Blanchité», «racisé», «racisme d’Etat» : M. Blanquer, ces concepts sont légitimes dans le débat public », dans Libération (tribune), 23 novembre 2017 )
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