racisme

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Étymologie

(1889) Introduit par Charles Malato dans Philosophie de l’anarchie[1]. dérivé de race, avec le suffixe -isme.

Nom commun

Singulier Pluriel
racisme racismes
\ʁa.sism\
Affiche qui dénonce les méfaits du racisme.

racisme \ʁa.sism\ masculin

  1. Conviction qu’on peut catégoriser les êtres humains en une série de races en se basant sur des critères physiques scientifiques, surtout quand cela s’accompagne d’une hiérarchisation, consciente ou inconsciente, entre ces races.
    • Le racisme est une théorie biologiquement sans fondement au stade où est parvenue l’espèce humaine, mais dont on comprend la généralisation par la nécessité, à tous les niveaux d’organisation, de la défense des structures périmées. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976)
    • À chaque fois qu’un groupe ou une personne est renvoyé à des traits supposés biologiques, à une altérité figée qu’on lui assigne, on est dans le mécanisme du racisme. Cette assignation n’est pas nécessairement négative et hostile, là encore le racisme fait système et ne se limite pas à des manifestations d’hostilité. — (Anne Clerval, « Rapports sociaux de race et racialisation de la ville », dans Espaces et Sociétés, 2014, page 249-256 )
  2. (Spécialement) Doctrine politique préconisant la domination d’une race (dite pure ou supérieure) sur les autres (dites impures ou inférieures).
    • actuellement les partisans extrémistes du racisme en Allemagne, ceux qui veulent revenir à une religion nationale et raciale, − nordique, − antérieure au christianisme, nourrissent pour le Saint-Empire la même aversion que pour le christianisme lui-même. Mais d’autre part cependant, c’est bien par la notion du Saint-Empire, matérialisée et devenue le privilège d’un peuple naturellement élu, que l’idéal politique du racisme germanique a chance de pénétrer aujourd’hui d’autres couches de la population allemande. — (Jacques Maritain, Humanisme intégral, 1936, page 158.)
  3. (Par extension) Attitude de mépris ou d’hostilité, individuelle ou collective envers des individus en raison de leur race, de leur ethnie ou de leur culture. En ce sens, le mépris d’une personne en raison de son genre, son orientation sexuelle, sa physionomie, son âge, etc., est un racisme, en cela qu’il racise une personne, la caricature, pour mieux la stigmatiser (racisme anti-jeune, la misogynie et l’homophobie sont des racismes).
    • Ce western de King Vidor est conforme à l'imagerie des années trente. Le racisme anti-indien, à l’époque, allait de soi. — (Le Point, 11 décembre 1978, page 39, col. 3)
    • En premier lieu, nous devons porter un autre regard sur l'avancée en âge, pour faire tomber aussi bien le racisme anti-jeune que le racisme anti-vieux, pour lutter contre l'isolement à tous les âges, et prendre soin des plus vulnérables : les bébés, les enfants, les personnes âgées, y compris celles qui sont touchées par des maladies neurodégénératives ou par un handicap. — (« Présentation » de Vivre ensemble, jeunes et vieux, sous la direction de Catherine Bergeret-Amselek, Toulouse : éd. Eres, 2015)
    • Ce qui a inscrit le racisme dans les mécanismes de l'état, c'est bien l'émergence de ce bio-pouvoir. C'est à ce moment là que le racisme s'est inscrit comme mécanisme fondamental du pouvoir tel qu'il s'exerce dans les états modernes. Il n'y a gère de fonctionnement moderne de l'état qui, à un certain moment, à une certaine limite et dans certaines conditions, ne passe pas par le racisme. — (Michel Foucault, Cours au Collège de France, 17 mars 1976 → lire en ligne)
    • Ainsi la colour-blindness réfute l'existence du racisme structurel et l'histoire de la domination raciale blanche. — (Reni Eddo-Lodge, Le racisme est un problème de Blancs, (trad. Renaud Mazoyer), éd. Autrement, 2018 (ISBN 978-2-7467-4737-1), p. 107 → lire en ligne)
    • (En passant, le racisme existe chez tous les peuples. Aucune race, aucun peuple n’a le monopole du racisme. Ceux qui font du racisme un problème de Blancs sont... racistes.) — (Richard Martineau, « Le racisme ordinaire », Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)

Quasi-synonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

  • France (Paris) : écouter « racisme  »
  • Suisse (canton du Valais) : écouter « racisme  »
  • France (Vosges) : écouter « racisme  »
  • France (Toulouse) : écouter « racisme  »
  • Somain (France) : écouter « racisme  »

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

  • racisme sur l’encyclopédie Wikipédia
  • racisme sur le Dico des Ados
  • racisme dans le recueil de citations Wikiquote

Références

Étymologie

Du français racisme.

Nom commun

racisme \Prononciation ?\ neutre (pluriel : racismen)

  1. Racisme.

Taux de reconnaissance

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 98,8 % des Flamands,
  • 99,4 % des Néerlandais.

Prononciation

  • (Région à préciser) : écouter « racisme  »

Références

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →