ressuyer \ʁe.sɥi.je\ ou \ʁɛ.sɥi.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
On récolte les échalotes lorsque les feuilles jaunissent ; on arrache les plants et on les laisse ressuyer deux ou trois jours sur le sol ; cela fait, on les monte au grenier où on les suspend en paquets.— (« Le Jardin de l’école », dans Journal des instituteurs et des institutrices, volume 60, éditions Fernand Nathan, 1914, page 319)
Après quatre jours, comme le temps se maintenait au beau et que la terre s’était assez ressuyée pour qu’il pût poser une échelle sans qu’elle risque d’enfoncer, il se mit à élaguer son chêne.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 67, Robert Laffont, 1968)
On s’arrête devant un chantier. C’est nous qu’on est en train de la faire, cette maison-là, me dit papa. J’enjambe des tas de sable, des briques, des planches hérissées de clous rouillés. Ça sent le ciment frais en train de « ressuyer », odeur inoubliable.— (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 47)
Ces menuisiers, dit Cambronne Mâcheclair, jamais ils ne laissent ressuyer leur bois !— (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 21)