roman noir \ʁɔ.mɑ̃ nwaʁ\ masculin
Si voisins du peuple et si mêlés à la foule, les autres sont plus capables de forger pour leur troupe le roman qui lui convient : c’est un roman adapté aux limites, à la forme et à l'ébranlement de son intelligence, un roman noir et simple comme il en faut pour les enfants, ou plutôt un mélodrame de théâtre forain, avec les bons d’un côté, les méchants de l’autre, au centre un ogre, un tyran, quelque traitre infâme qui ne peut manquer à la fin d’être démasqué et puni suivant ses mérites, le tout en tirades ronflantes, et, pour finale, un refrain chanté en chœur.— (Hippolyte Taine, Les origines de la France contemporaine, Tome 3, Librairie L. Hachette et Cie, 1890, page 198)
Les œuvres de l’urban fantasy se caractérisent moins par une attention aux aspects déplaisants ou désagréables de la vie urbaine qu’aux aspects immoraux de la vie contemporaine, dans le prolongement des récits du roman noir mettant en scène les personnages du vice.— (Arnaud Esquerre, Ainsi se meuvent les vampires, 2022)
Singulier | Pluriel |
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roman noir \Prononciation ?\ |
romans noirs \Prononciation ?\ |
noir \ˈɹəʊmən ˈnwɑː\ (Royaume-Uni), \ˈɹəʊmən ˈnwɑɹ\ (États-Unis)