romanisant

Français

(Adjectif) (1875) Dérivé savant du latin romanus, « romain », et du verbe romaniser.

romanisant \ʁɔ.ma.ni.zɑ̃\

Qui tend à imiter les Romains.
- Les juristes étaient maintenant partout, dans et autour de l’administration, des plus savants aux modestes notaires. Ces hommes accueillaient et soutenaient le modèle romanisant du pouvoir. — (Noël-Yves Tonnerre, Élisabeth Verry, Les Princes angevins du XIII^e au XV^e siècle : Un destin européen, Presses universitaires de Rennes, 2003)
Qui transforme en caractères latins.
- Les publications hindoustanies en caractères latins ont été généralement faites par les missionnaires pour leurs écoles et les agrégations indo-chrétiennes. Des ouvrages élémentaires rédigés d’après le système romanisant ont également vu le jour. Je dois signaler d’abord en ce genre, l’Easy introduction to the study of the hindustani, par MM. Williams et Mather, qui comprend, outre la grammaire, un choix de morceaux avec un vocabulaire et des dialogues. — (Chronique, in L’Institut, 24^e année, numéro 280–281, II^e section, avril-mai 1859, pp. 69–72)
(Religion) Qui se rapproche du rite romain, en parlant des cultes chrétiens.
- Église grecque romanisante.

Singulier	Pluriel
romanisant	romanisants
\ʁɔ.ma.ni.zɑ̃\

romanisant \ʁɔ.ma.ni.zɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : romanisante)

Savant qui étudie Rome.
- Tout homme à esprit cultivé qui découvrira une villa romaine enfouie dans son domaine deviendra, je le crois, un romanisant, si je puis me servir de ce mot, et un amateur des débris du passé. — (Mémoires de la Société archéologique du midi de la France, tome 15, Société archéologique du midi de la France, 1896)
- C’est plus qu’un patoisant ; mais ce n’est pas un romanisant ni par l’inspiration, ni par la forme. — (Recueil de l’Académie des jeux floraux, Académie des jeux floraux (France), 1901)
(Linguistique) Celui qui étudie les langues romanes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)