rudement

(Date à préciser) Mot dérivé de rude, avec le suffixe -ment.

rudement \ʁyd.mɑ̃\ invariable

1. D’une manière rude.
   • Il lui a parlé très rudement.
   • Vous l’avez traité trop rudement.
   • Dans la discussion, il l’a mené rudement.
   • Vous allez bien rudement.
   • Ce cheval trotte rudement.
   • Y aller rudement, faire quelque chose avec violence, sans (se) ménager.
   • Y aller rudement en besogne, travailler vigoureusement et sans relâche.
2. (Familier) Beaucoup.
   • Ça fait rudement de peine de perdre sa mère ! Que le bon Dieu vous conserve donc la vôtre, mon parrain ! » — (George Sand, Jeanne, 1844)
   • — Il fait rudement chaud, ici. Si on ouvrait un peu ? — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
   • Son intelligence s’est rudement développée depuis un an. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 60)

• La prononciation \ʁyd.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « rudement  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rudement), mais l’article a pu être modifié depuis.