Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot réplétion. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot réplétion, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire réplétion au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot réplétion est ici. La définition du mot réplétion vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deréplétion, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(1740) Existait sans accent depuis (1549), ces derniers ont été ajoutés par l’Académie française pour se conformer à sa prononciation. Du latin repletio (« action de remplir, de compléter »), par l’ancien français replecion (« surcharge d'aliments ») (1240) et repleccion (« action de remplir, fait d'être rempli ») (1370-72).
— La capacité de mon estomac est de deux litres, exactement. Je vais absorber coup sur coup deux de ces pichets. Si j’éprouve une sensation distincte de réplétion, je me tiendrai pour battu. Sinon la preuve de votre erreur est faite.— (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 10)
Le lieutenant Froissy avait relayé Lamarre et s’était aussitôt occupée de l’approvisionnement et de l’installation du déjeuner sur la table du jardin. On pouvait compter sur Froissy, elle ravitaillait comme en temps de guerre.Il était quinze heures, il fallut attendre le temps de la réplétion pour que les agents s’animent et s’informent de ce qui s’était passé dehors, au juste.— (Fred Vargas, Un lieu incertain, chapitre X. Éditions Viviane Hamy, 2008)
Les uns bénéficiant finalement de la dégradation des hommes, les autres en souffrant. Les uns disant que la plénitude et que la perfection sont des songes, les autres exigeant temporellement et réellement leur réplétion et refusant les espérances faciles, les terres promises imaginaires et les consolations que les premiers proposent.— (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 114)
Dans la réplétion qui épanouissait les visages de la nouvelle famille, le chantonnement de l’enfant qui voulait se lever de sieste, on était traversée par une impression fugace de provisoire.— (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 101)