sépharadiser \se.fa.ʁa.di.ze\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Il n’en demeure pas moins cependant que, des trois communautés nord-africaines, le judaïsme marocain a été le plus « sépharadisé » depuis 1492.— (Revue de l’histoire des religions, volume 210, 1993, page 54)
Le déclin général des communautés sépharades aux dix-huitième et dix-neuvième siècles a certes fait oublier cet idéal humaniste et l’harmonieuse cohabitation avec la culture ambiante, mais ne serait-ce pas en souvenir de cette tradition d’ouverture que les rabbins sépharades, tout autour de la Méditerranée, de la Bulgarie au Maroc, furent si prompts à encourager l’ouverture des écoles laïques de l’Alliance israélite universelle (à l’exception des Juifs de l’île de Djerba, en Tunisie, qui forment justement la communauté la moins sépharadisée d’Afrique du Nord) ?— (Joseph Tolédano, Les Sépharades, 1992, page 46)
Les Espagnols catholiques et les Marocains musulmans venaient à nos fêtes, nous appréciaient, devenaient des amis intimes, et commençaient même à prendre les habitudes et les traditions juives; nous oserions aller jusqu'à dire que nous avons même « sépharadisé » un peu les Espagnols et les Marocains.— (site sefarad.org)