s’en faire \s‿ɑ̃ fɛʁ\ pronominal réfléchi (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
Cesse de t'en faire pour les enfants, ils sont grands maintenant.
Ils arrivaient au restaurant : l’homme buvait, mangeait, se taisait et la lâchait sur un « Bonsoir, t’en fais pas ! » qui coupait court à tout.— (Francis Carco, Jésus-la-Caille, ch. V, Le Mercure de France, Paris, 1914)
Mais c’est moins pour elle que pour ses collègues qu’Audrey semble s’en faire.— (Nicolas Chapuis, Audrey, CRS blessée : « On sait que la violence va monter d’un cran et on est épuisés physiquement », Le Monde. Mis en ligne le 8 décembre 2018)
– Il est timide, s'excuse Adèle.— (Leïla Slimani, Dans le jardin de l’ogre, Folio, 2020)
– Oh, ne vous en faites pas. J'en ai eu trois, je sais ce que c'est....
— Ne vous en faites pas, il ne vous arrivera rien, réitéra leur père qui gardait un œil attentif sur la cravache que son beau-frère agitait en cadence.— (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
Dans la vie faut pas s'en faire— (Albert Willermetz, Dédé, 1921)
Moi je ne m'en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s'arrangera