s’entraccoler \s‿ɑ̃tʁ.a.kɔ.le\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Les échevins de la ville l’ont sollicité pour penser et conduire la double entrée royale de 1533, dont Scève s’inspira directement en 1548 : du promontoire d’Ainay, la nouvelle reine, Éléonore d’Autriche, et le dauphin François pouvaient voir Saône et Rhône s’« entraccoler » doucement ; c’est de cette manière que, dans la fontaine conçue par Scève en 1548, leurs allégories sont accoudées dans les roseaux, et que, dans Délie, Saône et Rhône se « conjoignent » amoureusement (D. 17, 346, 396).— (site www.fabula.org/colloques/document1769.php, 21 janvier 2013)
Son séjour se termina à Beauté-sur-Marne ; Charles IV en fut si enchanté qu’il s’y déclara guéri de sa goutte ; on y fit de somptueux échanges de cadeaux : coupes d’or garnies de pierreries et d’émaux champlevés, flacons, aiguières, hanaps d’or et gobelets ; jusqu’au moment où, à la veille de se faire leurs adieux, l’empereur donne au roi un rubis et un diamant tandis que le roi lui-même lui offre un diamant qu’il portait « et devant tous s’entraccolèrent et baisèrent à grands remerciements ».— (Régine Pernoud, Christine de Pisan, 2015)
Le roi l’attendait au haut des degrés du palais de Philippe-le-Bel; et là, les deux monarques, dit Juvenal des Ursins, s’entraccolèrent et firent grande chère l’un à l’autre.— (Jean Baptiste L’Écuy, Essai sur la vie de Jean Gerson, 1832)
→ voir entr’accoler
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