seriner

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Étymologie

(Date à préciser) Seriner viendrait d'un nom d'oiseau, le serin cini, qui chante de manière intensive et variée, d'une voix aigüe un peu métallique caractéristique. Référence nécessaire

Verbe

seriner \sə.ʁi.ne\ ou \sʁi.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Jouer un air avec la serinette.
    • Seriner un air à un oiseau.
  2. (Vieilli) Instruire un oiseau au moyen de la serinette.
  3. (Sens figuré) (Familier) Faire entrer à force de répétition quelque chose dans la tête de quelqu’un.
    • Quant à l’Article-Journaux, diable ! c’est une autre paire de manches. Grand saint bon Dieu ! comme il faut seriner long-temps ces particuliers-là avant de leur apprendre un air nouveau ! — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
    • — Maintenant, dit-il lorsqu’il l’eut bien seriné, je n’ajoute plus qu’un mot. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Et, comme je ne comprenais pas, il ajoute : « Tu prends le rôle, on te colle une perruque rousse, je te serine la chose pendant quarante-huit heures, et on sauve la recette ! — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
    • Ça passe son temps à seriner que ça lutte contre la misère de l’homme québécois puis ça agit comme si la quhébétude (oui oui, c’est bien comme ça qu’ils appellent ça) était leur club select, le salon précieux de madame Bufferine. — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, page 68)
    • Shed n’écoutait pas. Asa lui serinait cette rengaine un peu trop souvent. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
    • Le troisième soir, j’étais de faction au mur de Tréjan, sous les étoiles qui me serinaient que seuls les imbéciles se portent volontaires. — (Glen Cook, La Compagnie noire, 1984)

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « seriner  »

Anagrammes

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Références