Singulier | Pluriel |
---|---|
sermocination | sermocinations |
\sɛʁ.mɔ.si.na.sjɔ̃\ |
sermocination \sɛʁ.mɔ.si.na.sjɔ̃\ féminin
La sermocination permet de dialoguer avec une personne absente.
Le dédoublement de l’énonciateur en deux instances dans la figure, propre au monologue, de la sermocination (v. 17-18 : Ma mémoire me dit : « Quoi ! Psyché, tu respires/Après ce que tu perds ? ») représente une rupture de la continuité énonciative du monologue.— (C. Julia, « Étude stylistique : les douceurs de la déploration », in L’information grammaticale no 72, janvier 1997, page 26, § II. 1. → lire en ligne)
Sont ainsi successivement abordées la description (et en particulier l’hypotypose et sa dimension fortement pathétique), des figures comme la sermocination, la communication ou la prosopopée (qui toutes supposent une utilisation singulière de la voix et une forme de relation particulière du discours à autrui), et enfin les passions ― dont on connaît l’importance, depuis la Rhétorique d’Aristote, dans le champ des études rhétoriques : annexer ce point à la théorie de l’amplification est assurément une modification majeure.— (Stéphane Macé, « L’amplification dans la rhétorique de Louis de Grenade », 2014)
→ Modifier la liste d’anagrammes
Singulier | Pluriel |
---|---|
sermocination | sermocinations |
*\Prononciation ?\ |
sermocination *\Prononciation ?\ féminin