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serre chaude \sɛʁ ʃod\ féminin
On n’obtient ce fruit-là que dans la serre chaude.
C’est un fruit de serre chaude.
On est dans cet appartement comme dans une serre chaude.
Il y avait là quelque chose de simple et de pur, bien différent de l’atmosphère de serre-chaude où il avait vécu jusqu’alors.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
La jeune femme est en instance de divorce d’avec son mari, riche et pingre Lillois, possesseur de célèbres serres chaudes, et qui préférait aux femmes les fleurs.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 323)
Il existe une annexe à la serre principale, c'est également une serre froide, composée de deux compartiments parallèles et conjugués. On y remarque un fort Phœnix canariensis en bac, un Phœnix spinosa, un Livistona australis, un beau Sabal Adansoni, un beau Cibotium Schiedei, une belle touffe de Bambusa Thouarsii, des Cactées géantes, une belle collection d’Agaves, un Dracœna Brownnii, un fort Livistona chinensis. Cette serre communique avec la serre à Camélias, qui renferme une belle collection de ces plantes ; on y remarque quelques forts spécimens. Tous les Camélias sont cultivés en pleine terre. À côté des serres monumentales se trouvent deux serres où sont hivernées des plantes d’orangerie et surtout de fort exemplaires d’Agaves, ainsi qu'une belle collection d’Agaves hybrides obtenus dans les cultures du parc de la Tête-d'Or. Le groupe des petites serres de collections forme un carré d’environ 4,000 mètres. Il est composé de trois serres principales : une serre chaude, une serre tempérée et une serre froide, orientées de l’est à l’ouest. La serre chaude se trouve au midi du carré, la serre tempérée au milieu et la serre froide au nord.— (Joseph Paquet, Les Serres du parc de la Tête d’or à Lyon in Annales de la Société d'horticulture de la Haute-Garonne, 1904, page 135)
Ce sont des personnes de serre chaude ; leur savoir professionnel même est purement théorique : elles connaissent les enfants d’après leurs livres, elles apprennent à faire la classe « par principe ».— (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)