serrement de cœur

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Français

Étymologie

Locution composée de serrement et de cœur

Locution nominale

Singulier Pluriel
serrement de cœur serrements de cœur
\Prononciation ?\

serrement de cœur masculin

  1. (Familier) État du cœur quand on est saisi de tristesse, de regret, d’angoisse.
    • Guillaume éprouva un serrement de cœur indéfinissable à voir ainsi sa pudique Jeanne sous les regards brûlants de cet homme. — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • Quand Félicité emménagea, elle eut un affreux serrement de cœur. Demeurer chez les autres, en province, est un aveu de pauvreté. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • J’entendis avec un indicible serrement de cœur la porte de la maison se refermer sur eux. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
    • Elle avait souffert toutes les vicissitudes de son père ; chaque soir où il rentrait du ministère, sombre et le visage crispé, elle éprouvait un serrement de cœur qui l’empêchait de dîner. — (Léon Frapié, La solliciteuse, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 207)
    • , il avait vu — son Dieu savait avec quels serrements de cœur — la foi baisser lentement comme l’eau d’un vivier dont la source est tarie, et son église, sa chère petite église, se vider peu à peu chaque dimanche. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Aujourd'hui encore j'éprouve le même serrement de cœur quand, vers huit heures du matin, je vois sur les routes où les feuilles tombent et glissent et où il fait grand vent, des enfants en file indienne sur le bas-côté, qui se retournent et me regardent, cartable à la main et capuchon en tête. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 25)

Apparentés étymologiques

Traductions

Références