serrement

Dérivé de serrer, avec le suffixe -ment.

serrement \sɛʁ.mɑ̃\ masculin

1. Action de serrer.
   • Karl lui indiqua par un dernier serrement de main qu’à toute heure il le trouverait, et se retira dans l’appartement qui lui était destiné, …. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
   • Lui qui ne pouvait voir un être abandonné, un pauvre homme, un enfant marchant nu-pieds dans la poussière des routes, sans éprouver à la gorge un serrement de pitié, il aimait Miette, parce que personne ne l’aimait, parce qu’elle menait une existence rude de paria. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
   • Mais je le sais, et voilà pourquoi je vous estime, – un serrement de main, – je vous aime, – nouveau serrement de main plus prolongé et plus ému. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
   • Vous pleuriez sur ma poitrine… Ah ! ces pleurs !… Et je vous serrais dans mes bras… Ah ! ces serrements… — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
   • Mme Paulin ne mangeait guère, elle épluchait sa nourriture, elle s’adressait à son assiette plutôt qu’à moi. Un serrement d’estomac auquel je suis sujette depuis quelques semaines me laisse peu d’appétit et m’obligeait aussi à chipoter dans mon assiette. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)

• serrement de cœur

• \sɛʁ.mɑ̃\
• Lyon (France) : écouter « serrement  »

• serment
• sers m’en

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (serrement), mais l’article a pu être modifié depuis.