Singulier | Pluriel |
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signe diacritique | signes diacritiques |
\siŋ dja.kʁi.tik\ |
signe diacritique \siŋ dja.kʁi.tik\ masculin
partir du XVIIe siècle, transcription du vietnamien en alphabet latin adapté grâce à l’ajout d’un certain nombre de signes diacritiques, d’accents et de marques afin de représenter les tonalités propres à cette langue ; ce travail a été réalisé par les missionnaires portugais à l’usage des étrangers afin de leur permettre de lire et d’écrire le vietnamien.— (Bottin, Michel, et Yvonne Sallé. « Écritures du monde, un centre de ressources culturelles et techniques pour les applications multi-écritures. Vers une grammatologie universelle ? », Document numérique, vol. 6, no. 3-4, 2002, pp. 237-254.)
Elle constate que le ñ est bien utilisé en français, puisqu’il « figure à plusieurs reprises dans le dictionnaire de l’Académie française, dans le dictionnaire Larousse et le Petit Robert », et c’est parce qu’elle considère le ñ comme un signe diacritique de langue française que la Cour d’appel autorise la transcription du prénom Fañch selon sa graphie bretonne (Gicquel, 2019).— (Moal, Stefan. « Les origines de la décision du Conseil constitutionnel sur l’utilisation des signes diacritiques propres aux langues minorisées dans les documents officiels et ses conséquences », Cahiers internationaux de sociolinguistique, vol. 20, no. 1, 2022, pp. 85-107.)