silence radio

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Locution composée de silence et de radio

silence radio \si.lɑ̃s ʁa.djo\ masculin

1. (Militaire) Interruption des communications radio pour éviter de se faire repérer par l’ennemi.
   • Il faut dire que les marins hébreux, qui conduisirent les vedettes, en six jours et six nuits, à pleine vitesse, de Cherbourg à Haïfa, observant un silence radio absolu qui leur permit d’échapper aux recherches de la Marine nationale, n’auraient pu réussir pareil coup d’éclat sans l’aide de militaires français. — (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XVII)
2. (Sens figuré) (Par analogie) Silence total ; fait de ne répondre à aucune sollicitation, de ne rien publier.
   • Si on l’avait oublié c’est que cette commission nommée par l’Église n’a rien produit de public. Seuls les noms de ses membres ont été publiés à sa création. Et depuis, silence radio. On cherche en vain un mandat de la part des évêques et des préconisations en retour de la part de ses membres…. — (Josselin Tricou & Anthony Favier, « Pédocriminalité dans l’église catholique française : une commission parlementaire est indispensable », dans Libération, le 5 octobre 2018)
   • Pour les proches aidants, le même silence radio régnait. En entrevue, la ministre Blais s’est dite « très fière » d’y avoir mis fin. — (Josée Legault, «Le combat de Marguerite Blais », Le journal de Montréal, 6 novembre 2020)
   • Mais comme il s’agit d’Haïti, silence radio. — (Jacques Lanctôt, Des nouvelles d’Haïti, journaldemontreal.com, 26 novembre 2021)

• Canada (Shawinigan) : écouter « silence radio  »

• « silence radio », FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France.