snobinard

(milieu XX^e siècle) De snob, renforcé par le suffixe -ard.

snobinard \snɔ.bi.naʁ\

1. (Familier) ou (Péjoratif) Snob.
   • Il m’énerve avec ses façons snobinardes et ses airs supérieurs.
   • Elle trouvait que les rapports étaient plus simples « chez les nègres » et qu’on n’y était pas aussi « snobinard » et coincé » que chez nous. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 114)

snobinard \snɔ.bi.naʁ\ masculin (pour une femme, on dit : snobinarde)

1. (Familier) ou (Péjoratif) Personne snob.
   • Il toise tout le monde parce que papa maman sont pleins d’argent, un vrai snobinard !
   • « Nous en avons assez de cette littérature au jus de serpillière, de ce vocabulaire crapuleux pour snobinards décomposés, de ces personnages maladifs, hagards et malfaisants, et de ces auteurs qui jouent la note naturaliste pour étonner les gogos. » — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 75)
   • Les snobinards new-yorkais ont imposé l’adage : « Plus c’est haut, plus c’est beau ». — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 160)

• snobinardiser

• snobard

• snober
• snobinet
• snobisme

• La prononciation \snɔ.bi.naʁ\ rime avec les mots qui finissent en \aʁ\.
• France (Vosges) : écouter « snobinard  »

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