sous-jupe

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Étymologie

Composé de sous et de juge.

Nom commun

sous-jupe \su.ʒyp\ féminin

  1. Crinoline formée de cerceaux (Second Empire).
    • Cette dame échangea, sans aucune espèce de préméditation, un regard avec le baron, uniquement pour voir le cousin de la locataire ; mais le libertin ressentit cette vive impression, passagère chez tous les Parisiens, quand ils rencontrent une jolie femme qui réalise, comme disent les entomologistes, leur desiderata, et il mit avec une sage lenteur un de ses gants avant de remonter en voiture, pour se donner une contenance et pouvoir suivre de l’œil la jeune femme dont la robe était agréablement balancée par autre chose que par ces affreuses et frauduleuses sous-jupes en crinoline. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • Qu’importe que la châtelaine porte fraise ou paniers, ou sous-jupe Oudinot, pourvu qu’elle sanglote ou trahisse convenablement ? — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; réédition Gallimard, 2012, collection Folio, page 19)
  2. Jupe de dessous, jupe qui se porte sous une robe ouverte ou à étoffe transparente.
    • Les six vieilles filles plient le buste, et fouillent les poches profondes de leurs jupes, de leurs sous-jupes et de leurs jupons… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 112)

Traductions

Références