Singulier | Pluriel |
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sous-prieur | sous-prieurs |
\su.pʁi.œʁ\ |
sous-prieur \su.pʁjœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : sous-prieure)
Il prit à la sœur de M. Pascal, qui s’appelait en religion sœur Euphémie, et qui était alors sous-prieure à Port-Royal des Champs, une fièvre dont elle mourut.— (Racine, Abrégé de l'histoire de Port-Royal 2e part.)
Le chevalier de Tolède, devenu grand bailli et sous-prieur de Castille, quitta Malte, revêtu de ses nouveaux honneurs, et m’engagea à faire avec lui le tour de l’Italie— (Jean Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, Histoire de Léonore et de la duchesse d’Avila, 1804-1810)
Le sous-prieur est assis dans un fauteuil, le dos à l’autel, une étole brodée autour du cou, et je vois, étendus devant lui et le front sur le plancher les deux éclaireurs.— (Julien Green, Journal 1946-1950 - Le Revenant, Plon, 1951 ; réédition Le Livre de Poche, 1975, page 12)
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Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (sous-prieur)