| Invariable |
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| sous le manteau \sul mɑ̃.to\ ou \su lə mɑ̃.to\ |
sous le manteau \su‿l mɑ̃.to\ ou \su lə mɑ̃.to\
Là se débitaient les gazettes, les libelles, écrits satiriques et autres menues brochures colportées sous le manteau.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Une histoire qui court sous le manteau n’est qu’une légende et les opinions qu’on fait sont du vent.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 240)
On propageait, sous le manteau, des renseignements magiciens.— (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 145)
Papa adorait raconter cette histoire sous le manteau.— (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 32)
Ils imaginent des trafics de plaquettes sous le manteau, à l’abri de porches sombres.— (Benoît Hopquin, « Qui escamote le beurre ? A en croire de plus doctes, ce serait à cause du marché » sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 4 novembre 2017, consulté le 6 novembre 2017)
Trente minutes le matin, une heure le soir à enduire son visage et son corps de crèmes et de lotions dépigmentantes, interdites en France, mais vendues sous le manteau dans les boutiques « afros », notamment à Paris, et sur Internet.— (Faustine Vincent, La dépigmentation volontaire de la peau, une pratique taboue, répandue et dangereuse, Le Monde. Mis en ligne le 2 mars 2019)
Sous le manteau de la religion, de la dévotion, on cache souvent de mauvais desseins.
Ainsi ce fut sous le manteau du grand lama, pour ainsi dire, et sous le couvert du bouddhisme, que cette écriture, qui appartenait à des prêtres chrétiens, passa chez les Mongols.— (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des deux Mondes, 1832, tome 8)
Entre le règne de Constantin et la révolte de Luther, derrière la façade unitaire d’une Église et d’un Empire, surgit l’infinie diversité des croyances et des pratiques, des pays et des nations ; sous le manteau de la féodalité, la multiplicité des statuts et des coutumes.— (Jean-Pierre Cuvillier, Histoire de l’Europe occidentale au Moyen Âge : IVe siècle-début du XVIe siècle, éd. Ellipses, collection « Universités. Histoire », 1996, page 354)