Singulier | Pluriel |
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surréalisme | surréalismes |
\syʁ.ʁe.a.lism\ |
surréalisme \syʁ.ʁe.a.lism\ masculin
Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie.— (André Breton, Manifeste du surréalisme, 1924, dans Œuvres complètes, tome 1, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1988, page 328)
Survint en l'année 1937 un jeune poète, Orhan Veli, qui, sous l'influence des surréalistes français, introduisit en Turquie le vers libre. Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. Certains poèmes de cette pléiade font penser à Villon et à la pré-renaissance.— (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
Bref, pour le théâtre comme pour le roman, le surréalisme propose plutôt une inspiration que des réalisations— (Jean Weisgerber, Les Avant-gardes littéraires au XXe siècle, 1984)
Certains assurent que le surréalisme est né à Saint-Dizier, sur les bords mêmes de la Marne.— (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 249)
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