Singulier | Pluriel |
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syndrome de la citadelle assiégée | syndromes de la citadelle assiégée |
\sɛ̃.dʁom də la si.ta.dɛ.l‿a.sje.ʒe\ |
syndrome de la citadelle assiégée \sɛ̃.dʁom də la si.ta.dɛ.l‿a.sje.ʒe\ masculin
Cette Église représente le syndrome de la citadelle assiégée : elle se replie derrière ses ponts-levis, condamne tout dialogue, se barricade derrière ses certitudes, pure et dure.— (Alain de La Morandais, «Le retour de la messe en latin», Le Monde des Religions, septembre-octobre 2007)
Crise profonde dans deux partis majeurs, disparition des grandes mouvances idéologiques en faveur des groupes ethniques et des mouvements religieux, transformation du rêve pionnier sioniste socialiste en capitalisme, libéralisme mondialisé où le secteur privé remplace le welfare state et, finalement, syndrome de la citadelle assiégée, Massada, qui refuse de s’ouvrir au monde l’entourant et impose une politique unilatérale suicidaire que symbolisent le mur et l’annexion de Jérusalem.— (Dominique Vidal, Israël, une société bousculée, préface de Leïla Shahid, 2007)