tête de loup

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Voir aussi : tête-de-loup

Étymologie

Composé de tête et de loup.

Locution nominale

tête de loup \tɛt də lu\ féminin

  1. (Botanique) Un des noms vernaculaires de la succise des prés (Succisa pratensis Mœnch).
  2. Brosse sphérique au bout d’un long manche, servant à nettoyer les parties peu accessibles d’un lieu.
    • Cette chambre n’était pas de celles que harcèlent le houssoir, la tête de loup et le balai. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
    • Sa tête ressemblait à une tête de loup : ses cheveux, coupés en brosse, se dressaient de tous côtés ; partout des mèches tombantes, des bouts de nattes. — (Comtesse de Ségur, Les Deux Nigauds, 1863)
    • Une grosse poutre divisait le plafond en deux compartiments rayés de soliveaux apparents dont l’interstice avait été revêtu autrefois d’une couche de couleur bleue effacée par la poussière et les toiles d’araignée que la tête de loup n’allait jamais troubler à cette hauteur. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Cette face étrange est juchée sur des épaules en portemanteau, et vissée dans un faux col qui l’empêche de tourner.
      On dirait qu’elle a été fichée sur la nuque, après coup, et qu’on l’a adaptée, comme une tête de loup, sur l’épine dorsale, plus raide qu’un manche à balai !
      — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • C’était un fait, je touchais le plafond et ma chevelure jouant l’office d’une tête de loup, pouvait le débarrasser des somptueuses toiles d’araignée qui s’y accrochaient. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 254)
    • On peut aussi tenter de secouer la « tête de loup » par la fenêtre, de la frotter aux pierres râpeuses des murs, d’appeler le secours du vent. — (La Nouvelle Revue française, 1982)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

  • Aude (France) : écouter « tête de loup  »

Références