Singulier | Pluriel |
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tapirat | tapirats |
\ta.pi.ʁa\ |
tapirat \ta.pi.ʁa\ masculin
— C'est ça. il s'agit d'une leçon qu'il doit me procurer.— (Jules Romains, « Crime de Quinette », 1932, dans Les Hommes de bonne volonté, tome 1, éd. Flammarion, 1958, page 267)
— Un tapir ?
— Oui. Imaginez-vous que je me suis amené à Paris le 6 octobre au lieu du 30 comme je comptais le faire, soi-disant pour prendre possession d'un tapirat.
C’était peu, mais c’était mieux que le baby-sitting, que les gardes de nuit, que la plonge, que tous les emplois dérisoires – distribution de prospectus, écritures, minutage d’émissions publicitaires, vente à la sauvette, lumpen-tapirat – traditionnellement réservés aux étudiants.— (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 31)
Il nous fallait, à tout prix, donner des leçons, trouver des « tapirs ». J’ai donc « tapirisé » pendant quatre ans. Quelle variété dans le « tapirat » ! J'ai eu des élèves normaux à qui leurs parents voulaient faire donner un enseignement de complément. .— (Jean Bruhat, Il n'est jamais trop tard, Éditions Albin Michel, 1983, chap. 3 (La rue d'Ulm))
Il m'est arrivé d'avoir des « tapirats » plus originaux. C'est ainsi qu'un jeune homme de très bonne famille, élève de ce qu'on appelait alors les Sciences-Po (), me « convoquais » téléphoniquement pour que je lui prépare l'exposé qu'il devait présenter l'après-midi.