tarifer \ta.ʁi.fe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
— Vous vous dites : Moi, je serai ministre. Eh ! bien, vous peintre, vous artiste, homme de lettres, vous ministre futur, vous chiffrez vos espérances, vous les taxez, vous vous tarifez je suppose à cent mille écus…— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
Évidemment vous me direz que les vers sont plus courts et que l’on perd, à la quantité, sur la prose, mais le vers est plus difficile à écrire et c’est pour cela que nous le tarifons plus cher.— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Les Amours d’un prince, 1912, chapitre VIII)
Que fait la Société pour prévenir tant de malheurs ? Rien ou bien peu. Elle a tarifé les délits par ce qu’on appelle l’échelle des peines, c’est-à-dire qu’elle oppose à chaque délit la mesure plus ou moins grande d’une souffrance présumée et conventionnelle .— (Raffaele Garofalo, La Criminologie. Étude sur la nature du crime et la théorie de la pénalité, 2e édition, Félix Alcan, Paris, 1890, page XVII)
Après avoir été des pénitentiels attachés à tarifer les péchés, les manuels de confession sont devenus, après le XIIe siècle, des médecines de l’âme, où le confesseur met en confiance le pénitent, l’interroge, diagnostique le mal et choisit les remèdes.— (Lydwine Scordia, introduction au Livre des trois âges de Pierre Choinet, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2009, page 94)
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