tartir \taʁ.tiʁ\ intransitif ou transitif, pronominal 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se tartir)
Les poulagas ! Plomb-Plomb, le charclo et son teigneux de gaspard... le gourbi... pas réveiller le concepige, surtout... les poulagas ! S'agit pas de tartir dans l'azimut.— (Jean-Louis Degaudenzi, La lamentable épopée de Doris et Alexandre, Éditions Fixot, 1990)
comme je tartis seul devant une chope de vodka, le téléphone sonne .— (Jean-Patrick Manchette, L'Affaire N'Gustro, 1971, Réédition Quarto Gallimard, Chapitre 29, page 214)
Je l’ai rencardé tout de suite, afin qu’il ne nous fasse pas tartir toute la journée.— (Jo Barnais, Tornade chez les flambeurs, Série noire, 1956, page 39)
Elle attendait une attaque en règle et sans doute avait-elle préparé de cinglantes répliques, quand je la laisse tartir.— (Jean-Patrick Manchette, L'Affaire N'Gustro, 1971, Réédition Quarto Gallimard, Chapitre 13, page 160)
Je l’ai envoyé tartir.— (Bernard Tirtiaux, Les Sept Couleurs du vent, Denoël, page 249)
je me retenais de pas les envoyer tartir, quand ils me faisaient des réflexions désobligeantes .— (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 234)
Au lieu de se trimbaler un gnard qui la ferait tartir et lui imposerait ses quatre volontés, elle suit seule sa petite bonne-femme de chemin.— (Frédéric Dard, San-Antonio, no 59 : Vas-y, Béru !, 1965)
Ils sont là depuis huit jours, à se tartir, avec les flics au cul, à chaque instant.— (Claude Courchay, Chroniques pour un cochon malade, 1974)
Il était en train de se faire 'tartir devant un pastaga, en attendant que Kader arrive.— (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
En réalité, je me faisais tartir.— (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXIV, Gallimard, 1956)
Il y en a déjà assez comme ça sur terre, à se faire tartir.— (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel)