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(1454) Le mot apparaît dans plusieurs régions en France en moyen français, en ancien occitan et en francoprovençal. Il provient du latin tabella (« petite planche »).
…et de Romans imagina la tavelle qui prévient le mariage, réunion de deux bouts qui montent ensemble sur le tour au lieu de rester divisés.— (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
Ainsi, de 1885 à 1888, le moulinage aurait perdu près de 100,000 tavelles, et sa production de soie s’est développée, la production de chaque tavelle ayant presque doublé, soit par l’accroissement de la vitesse du travail, soit par le fait de la perfection plus grande des soies grèges.— (Albert de la Berge, Les Industries de la soie en France dans « Revue des Deux Mondes », tome 101, 1890, page 183)
Les attributs de Guignol sont un long sarsifi (cadogan), un chapeau de cuir plat, une redingote de domestique et une tavelle (trique) qui permettent de l'identifier aisément dans toutes les représentations que l'on peut voir de lui. Il est jeune, plein de vie, impulsif, soupe au lait et respectueux.— (Historical Cities, Guignol, sur patrimoine-lyon.org, consulté le 2 janvier 2021 → lire en ligne)
Moi, je sigrolais sus mes fumerons depis un grand mement ; mais, quand j’ai vu mon vieux Gnafron, tranquille comme Baptiste, que démonlissait ces grands marque-mal en chapeaux pointus, j’ne fais ni une ni deusse, j’empogne ma tavelle, je saute sur le casaquin d’un grand pillandre que commandait en gigaudant et que voulait tous nous petafiner, qui fesiont les z’hardis pace qu’y z’étions dix contre n’un. Je le déclavette d’un coup tavelle, et pis, eusses tous me débaroulent dessus, et y me tapent sus le coquelichon, nom d’un rat, que j’avais beau cogner, qu’y m’ont fait plus de cent trous de balles, et qu’après y m’ont lâché pace qu’y z’ont cru que je n’étais mort.— (Jean Guignol, Guignol et le projet de loi dans « Le Journal de Guignol : illustré, politique », N°15, 27 mai 1876 → lire en ligne)
Lui-même est assailli par derrière et par deux autres coquins à la fois, qui prennent la tavelle de sa voiture pour l'assommer.— (Avranchin, 7 mai 1876, cité par Littré)
José fit le galant ; et vous auriez bien ri vous autres qui êtes si bien nipés de le voir dans son accoutrement des dimanches : d’abord un bonnet gris lui couvrait la tête, un capot d’étoffe noire dont la taille lui descendait six pouces plus bas que les reins, avec une ceinture de laine de plusieurs couleurs qui lui battait sur les talons, et enfin une paire de culottes vertes à mitasses bordées en tavelle rouge complétait cette bizarre toilette.— (Philippe Aubert de Gaspé, fils, L'influence d'un livre, W. Cowan, 1837, page 38)
Charlot et la Scouine se trouvèrent tout à coup devant une toile tendue verticalement comme un mur. Au centre, bordé de tavelle rouge, était un trou dans lequel passait une tête horriblement charbonnée et qui faisait toutes sortes de hideuses grimaces. Un compère invitait les passants à s’arrêter.— (Albert Laberge, La Scouine, Édition Privée, 1918, page 75)
Elles portent généralement une capuce de forme conique, de drap bleu, vert, rouge ou blanc, d’où pend une longue queue de cheveux aussi attachée de tavelle rouge. Elles fument et boivent des liqueurs fortes, comme les hommes.— (Arthur Buies, Le Saguenay et le bassin du Lac St-Jean, Léger Brousseau, 1896, page 62)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage