Singulier | Pluriel |
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techno-solutionnisme | techno-solutionnismes |
\tɛk.no.sɔ.ly.sjɔ.nism\ |
techno-solutionnisme \tɛk.no.sɔ.ly.sjɔ.nism\ masculin
L’auteur de L’Âge des low tech (Seuil, 2014) poursuit ainsi dans la veine technocritique pour dévoiler l’ampleur de la dissonance cognitive actuelle et mettre en pièce un techno-solutionnisme béat, nourri de promesses d’abondance et de bonheur pour tous. Non, les nouvelles technologies et la géo-ingénierie – gourmandes en ressources et énergie – ne « sauveront » ni ne « répareront » la planète.— (Kloetzli Sophie, « La transition doit créer immédiatement du bonheur pour un maximum de personnes », Uzbek & Rica, 6 mai 2019)
Face à la crise environnementale et climatique, il prend la forme du techno-solutionnisme ; autrement dit la croyance que le progrès nous tirera d’affaire.— (Anaelle Sorignet, On ne sauvera pas le monde avec des pailles en bambou, De Boeck Supérieur, 2020)
En fait, son techno-solutionnisme, qui s’appuie sur encore plus de libéralisme mais sans nier l’origine humaine du dérèglement climatique, séduit la télé mais aussi les Échos, le Figaro, Atlantico, le Point, Europe 1, la Tribune ou Marianne (au rayon "ils ne pensent pas (forcément) comme nous").— (Loris Guémart, COP26 : CNews remet le climatoscepticisme à la mode, Arrêt su image, 31 octobre 2021)