tiquer

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Étymologie

Dénominal de tic.

Verbe

tiquer \ti.ke\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Avoir un tic. Se dit proprement des chevaux qui ont l’habitude de mordre leur mangeoire.
    • Ce cheval tique.
  2. (Par extension) (Familier) Avoir une réaction physique involontaire à un événement désapprouvé, comme une gestuelle, une mimique.
    • Elle ouvrit le message et le parcourut. Il s’agissait d’un banal mail de remerciement, mais qui contenait pourtant quelques formulations qui la firent tiquer. — (Jesper Malmose, Borgen. Une femme au pouvoir, Montfort-en-Chalosse, Gaïa, 2013)
  3. (Sens figuré) (Familier) Être arrêté par une difficulté, être heurté par une proposition, par une requête à laquelle on répugne.
    • Ce mot l’a fait tiquer.
    • Ce joli monde cantonnait dans un village de l’arrière et il les soumettait à un entraînement terrible sans que jamais un seul ait tiqué. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 143)
    • Et comment embrigader les ouvriers des manufactures sans lesquels rien n’est possible et qui tiqueront sur les galons et sur le château de La Brenta ? — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 287)
    • Nous n’avions contre lui que ce billet… Le fait qu’il soit signé aurait dû nous faire tiquer. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 152)
    • Évidemment elle répondit que ce n’était pas grave, mais en montant l’escalier son malaise s’accrut, et en ouvrant la porte il lui jeta un bref regard : elle avait quand même un peu tiqué. En désordre était vraiment un euphémisme. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 67)

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « tiquer  »
  • France (Lyon) : écouter « tiquer  »

Homophones

Anagrammes

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Références