tiqueté

De tiqueter.

tiqueté

1. Qui est tacheté, qui est marqué de petites taches.
   • Un œillet tiqueté.
   • Une alouette, qui s’éveillait dans les blés, lui répondit en chantant :
     — Il est ressuscité. J’ai rêvé de nids et d’œufs, d’œufs blancs, tiquetés de brun. Alleluia ! Il est ressuscité ! — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 27)
   • D’abord on y distinguait vingt-quatre lévriers barbaresques, plus véloces que des gazelles, mais sujets à s’emporter ; puis dix-sept couples de chiens bretons, tiquetés de blanc sur fond rouge, inébranlables dans leur créance, forts de poitrine et grands hurleurs. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1897)
   • Les quatre chiens l'avaient suivi dans la pièce. Trois d'entre eux l'observaient gravement de leurs yeux brasillants, l'autre, un chien tiqueté de bleu, vint avec une expression de solennelle importance appuyer son nez froid contre la main de Bayard. — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, réédition Folio, page 389)

tiqueté \ti.kə.te\

1. Participe passé masculin singulier du verbe tiqueter.

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tiqueté), mais l’article a pu être modifié depuis.