tiqueur

De tiquer, avec le suffixe -eur.

tiqueur \ti.kœʁ\

1. (Hippologie) Qualifie un cheval ou une jument qui tique.

tiqueur \ti.kœʁ\ masculin (pour une jument, on dit : tiqueuse)

1. (Hippologie) Cheval qui tique.
   • Le même moyen est employé pour le tiqueur ; ou bien si la dent est usée aux pinces de la mâchoire supérieure, le marchand se gardera bien, en vous faisant voir l’âge, de soulever la lèvre supérieure. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
2. Personne affectée d'un ou plusieurs tics.
   • Il avait une profonde horreur des tics et ne se retenait jamais de la manifester, surtout dans les endroits publics, sans pitié pour le tiqueur, et en s’efforçant même de rallier à ses critiques tout le reste de l’assistance. — (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, pages 110-111)
   • Il semblait, même en plaisantant, avoir une pauvre idée de son identité, sauf comme tiqueur : il se désignait lui-même comme "le roi des tiqueurs de Broadway" et parlait de lui à la troisième personne comme « Ray, le tiqueur blagueur », ajoutant qu'il était si enclin aux « gags tiqueurs et aux tics blagueurs » qu'il ne savait plus si c'était un don ou une malédiction." — (Olivier Sacks, L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, chapitre « Ray, le tiqueur blagueur », Seuil, 1988)

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tiqueur), mais l’article a pu être modifié depuis.