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(XIXe siècle) 1861 1870 ou 1871 « soldat qui marche à reculons » notable dans dans le chant traditionnel Le Boudin (marche de la Légion) de la Légion étrangère. Expression issue du langage militaire du temps des batailles rangées où le l'« arrière » et dans une moindre mesure le « flanc » (qui est moins dégradant : voire « tire-au-flanc ») étaient moins dangereux ou héroïques que le front. Les soldats les moins besogneux et les moins courageux tendaient donc à reculer (d'où « tirer » qui ne vient pas de l'usage d'une arme à feu mais de « se tirer », ici synonyme de « fuir » et « reculer » exprimant ainsi plutôt le fait de céder au manque de courage et de volonté) à la première occasion vers l'« arrière » (ou à se déporter vers les « flancs ») afin d'échapper aux dangers encourus et à la difficulté de la tâche à accomplir.
Les « tire-au-cul » dépistés par la médecine savaient pourtant, aux termes de leur contrat, que la société Le Nickel leur déduisait deux journées de salaire pour une journée sans travail. S'il persistait dans sa maladie imaginaire, ledit « tire-au-cul » risquait le pénitencier, « avec un fer au pied ». Après cela, s'il ne voulait pas reconnaître la supercherie, on passait à deux fers.— (Henri Perron, Calédonie sur parole: à l'écoute de Parawi Reybas et des autres, Éditions Grain de sable, 1998, p. 157)
Elle se plaint de ce que son patron lui a dit un jour qu'il n'aimait pas les « tire-au-cul » , ce qu'elle se défend d'être, et du regard « de travers » que lui jettent certains clients.— (Josette Coenen-Huther, Femmes au travail, femmes au chômage, Éditions de L'Harmattan, 2004, p. 126)