Singulier | Pluriel |
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tondeur | tondeurs |
\tɔ̃.dœʁ\ |
tondeur \tɔ̃.dœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : tondeuse)
Dès l'instant même ou l'un de ceux-ci essayait de former un apprenti, tous les tondeurs faisaient ce qu'ils appellent la cloque, cessaient tout travail et recevaient, du reste des coalisés, une paie suffisante pour les faire vivre jusqu'à ce que le négociant réfractaire à leur volonté eût retiré l'apprenti qu'ils ne voulaient pas recevoir.— (Abbé Pregnon, Histoire du pays et de la ville de Sedan, T.2, 1856)
Les tondeurs n'en cesseront pas pour autant de veiller au grain et de revendiquer. Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix, .— (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
Lorsque le chien est trop mauvais & qu'il veut mordre son Tondeur, celui-ci se met à l'abri de la morsure en le muselant. Indépendamment de la dextérité & de la sûreté de la main qu'il faut avoir pour ne pas couper la chair en tondant le poil, selon que le Tondeur a plus ou moins de goût, il tond les chiens plus ou moins élégamment & donne plus de grâce à sa tonture.— (« Tondeurs de chiens », dans le Dictionnaire Raisonné Universel des Arts et Métiers, nouvelle édition en ordre par l'abbé Joubert, tome 4, Paris : chez P. Fr. Didot jeune, 1783, p. 294)
Les tondeurs diffèrent beaucoup dans leur manière d'opérer. . Un tondeur d'une adresse médiocre, tond 60 moutons dans la journée, et les habiles en tondent jusques à cent, c'est-à-dire, dix par heure. C'est une chose étonnante à voir que l'adresse des habiles tondeurs dans leur manière de manier et de placer les moutons, et de se servir des ciseaux.— (« On Sheep Shaearing. De la tonte des moutons », par Mr. Price. {Annales d'Arthur Young.), dans la Bibliothèque britannique : Agriculture anglaise, tome 7, Genève : de l'Imprimerie de la Bibliothèque britannique, an X (janv. 1802), p. 12)
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